Le projet de loi Macron, officiellement projet de loi pour la croissance et l’activité, est examiné en commission depuis lundi. Un amendement concernant la possibilité de passer son code au lycée a été adopté.
En primaire, l’APER (attestation de première éducation à la route); au collège, l’ASSR 1 (attestation scolaire de sécurité routière niveau 1) ; au lycée, l’ASSR 2: la sécurité routière est un thème déja largement abordé dans le système scolaire. Mais il pourrait désormais être possible d’aller beaucoup plus loin, à savoir que les lycéens pourraient passer leur code dans leur établissement.
Dans le texte du projet de «loi Macron» présenté en Conseil des ministres en décembre 2014, le gouvernement annoncait déja souhaiter déléguer à des opérateurs agréés la surveillance du code de la route pour réduire les délais de passage du permis. Ce lundi, la commission spéciale de l’Assemblée chargée de l’examen du projet de «loi Macron» a proposé un amendement à l’article 9 rendant possible la préparation et la présentation au code dans les locaux des lycées, pour les élèves volontaires et en dehors du temps scolaire.
Externaliser l’épreuve théorique permettrait ainsi aux inspecteurs de consacrer plus de temps à l’épreuve pratique du permis. Ce qui serait synonyme d’une réduction des délais de passage de l’épreuve pratique. Les candidats ne seraient en effet plus obligés de prendre de nombreuses heures de conduite auprès de leur auto-école pour maintenir leur niveau en attendant l’examen. Diminuer les délais permet donc de baisser le coût du permis. Selon les chiffres du gouvernement, il faut actuellement attendre en moyenne plus de trois mois (et même jusque quatre mois à Paris) pour repasser le permis après un échec.